COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Budget 2024
Un jour sombre pour les 3000 organismes communautaires en santé et services sociaux
Le 14 mars 2024, Terrebonne - La Coalition des Tables régionales d'organismes communautaires réagit avec beaucoup d'inquiétude et de déception face au budget 2024 du gouvernement du Québec. Des 39 millions d'investissement prévu pour les 3 000 organismes communautaires autonomes intervenant en santé et services sociaux, seulement 10 millions seront attribués en financement à la mission, ce qui représente l'équivalent d'un maigre 3 000$ par organisme. Les 29 millions restant semblent réservés pour des enjeux précis visant à pallier aux déficiences du réseau public. L'analyse des demandes de subvention des organismes en 2023-2024 confirme pourtant un manque à gagner de 800 millions en financement à la mission.
Encore une fois, le gouvernement Legault offre très peu de soutien aux organismes communautaires qui sont les enfants pauvres du filet social. Les grenailles promises permettront tout juste de payer un peu d'équipement ou de faire face aux hausses de l'inflation. Rien de significatif pour aider des organismes actuellement contraints de couper dans les heures d'ouverture, de refuser de répondre aux demandes grandissantes des citoyennes et citoyens qu'ils rejoignent, ou d'offrir de piètres conditions de travail, fragilisant ainsi leur action.
“C'est troublant de constater l'irresponsabilité de ce gouvernement en matière de prévention et de politiques publiques. Il gère les drames humains à la petite semaine. Il n'y a pas de vision d'avenir, surtout en prévention. Répondre aux urgences est nécessaire, mais il faut aussi éviter que les problèmes se multiplient à l'infini.” remarque Karine Verreault, porte-parole de la CTROC.
Nous demandons donc au ministre responsable des services sociaux, Lionel Carmant, de corriger le tir et de verser l'entièreté des 39 millions annoncés en financement à la mission globale, et ce pour l'ensemble des groupes financés au PSOC. « Cela ne représenterait que 4,8 % des besoins exprimés par les organismes, mais ce serait déjà mieux que la situation actuelle ! », constate Daniel Cayley-Daoust, porte-parole de la CTROC.
-30-